L’espoir suscité par le rejet de la droite en mai 2012 dans notre pays semble avoir laissé place à un sentiment de déception et d’incompréhension.
Le « tous ensemble » qui avait condamné le sarkozysme et son projet scélérat de société en faveur des plus riches et de la spéculation boursière basé sur les discriminations et sur la casse de notre
système social, risque petit à petit de perdre de sa force et de sa pertinence.
Les choix économiques du gouvernement n’étant pas en rupture avec les politiques européennes d’austérité basées sur des restrictions budgétaires, toute reprise économique reste improbable. Seule certitude : la
précarisation généralisée pour toutes les forces vives de notre pays.
Nous – élus communistes et du Front de gauche - refusons cette résignation politique, et à l’Assemblée nationale et au Sénat, tout comme dans nos quartiers, nous seront les porte-parole de celles et
ceux qui aspirent à une société différente.
Lors de la dernière Assemblée citoyenne du XIXe , c’est la campagne « contre l’austérité » que nous avons lancée localement. C’est dans ce nouvel espace politique que nous avons décidé de participer à la manifestation du 5 mars dernier contre l’Accord National Interprofessionel (ANI) du 11 janvier cosigné par le MEDEF et trois syndicats (CFDT - CFTC- CFE CGC) qui ne représentent que 38% des salariés de notre pays.
Nos députés s’opposeront à la retranscription intégrale de cet accord minoritaire, qui précarise encore plus les salariés. Notre participation aux luttes locales - comme celle des locataires de la rue Pradier contre la spéculation immobilière ou celle des travailleurs (comédiens ou non) du théâtre Paris Villette pour un
projet culturel de proximité - doit stimuler le travail parlementaire, notamment par le biais des ateliers législatifs que nous souhaitons mettre en place.
C’est le sens que nous donnons à notre engagement ; c’est ainsi que nous contribuerons à la réussite de la gauche.