Le Front de Gauche a contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy. Mais contre les attentes des électeurs, depuis 6 mois,François Hollande et le gouvernement mènent une politique de soumission aux marchés financiers notamment par l’adoption du traité européen qui impose la restriction continuelle des dépenses publiques. Le gouvernement a également accordé un cadeau de 20 milliards aux grands patrons alors que notre économie souffre déjà des intérêts somptueux payés aux banques privées et des richesses accaparées par les actionnaires. Enfin, s’il ratifiait un ac-cord sur l’emploi initié par le MEDEF, il s’engagerait sur la voie de nouvelles dégradations du code du travail.
Cette politique sociale-libérale va à l’échec. Toutes les politiques du même type ont échoué en Europe où les résistances populaires se développent pour une autre logique.
Le Front de Gauche s’oppose à cette politique d’austérité du gouvernement Ayrault et c’est pour cela que ses parlementaires ont refusé de voter le budget. Il se met en campagne pour proposer une autre répartition des richesses, un autre type de développement s’appuyant sur la réindustralisation et la planification écologique. Cette politique qui met en avant la lutte contre le chômage et la précarité ainsi que la satisfaction des besoins sociaux et écologiques pourrait être appliquée par une majorité et un gouvernement de gauche décidés à rompre avec le libéralisme
Nous nous adressons largement, au-delà des composantes du Front de Gauche, à toutes celles et tous ceux qui, à gauche et dans le mouvement social, souhaitent des choix en rupture avec la financiarisation de la société et le productivisme. Nous voulons construire sur cette base un rassemblement majoritaire qui impose une autre politique.
Le Front de gauche 19e se lance pleinement dans la campagne nationale : « Une alternative à l'austérité, c'est possible ! » Loi pour interdire les licenciements boursiers, refus de l'accord emploi-compétitivité, soutien aux luttes, initiatives à prendre à Paris et dans le 19e...
Retrouvons nous pour en débattre !
